La prostate est une glande creuse qui compose l’appareil reproducteur de l’homme. Elle a pour rôle la sécrétion d’un liquide nutritif pour les gamètes mâles. Cependant, avec le temps, cet organe peut être exposé à de nombreuses maladies. L’un des troubles de la prostate le plus fréquent et le plus redouté est le cancer. Quand faut-il s’inquiéter pour sa prostate ? On vous dit tout ici.
Quels sont les signes et les symptômes d’un cancer de la prostate ?
En principe, le cancer de la prostate est asymptomatique au début de son évolution. À partir de 50 ans, certains hommes peuvent remarquer des signes de compression de l’urètre en raison d’un grossissement de la prostate. De même, de nombreux troubles prostatiques comme une hypertrophie bénigne de la prostate (adénome) ou une prostatite causent l’augmentation du volume de la glande.
L’augmentation de la prostate peut entrainer plusieurs symptômes. On pense notamment à :
- un besoin fréquent d’uriner ;
- des traces de sang dans l’urine ;
- des troubles de l’érection ;
- un jet urinaire faible ;
- une incontinence urinaire ;
- des douleurs au moment de l’éjaculation ;
- une infection urinaire, etc.
Il faut noter que l’adénome ou l’hypertrophie bénigne de la prostate a une plus grande incidence homme de plus de 70 ans. Par ailleurs, certains patients peuvent souffrir à la fois d’un adénome et d’un cancer de la prostate. L’augmentation du volume de la prostate n’étant pas un signe d’alerte propre à une tumeur de la prostate, le diagnostic se fait grâce à d’autres examens.
La prostate est un organe indispensable au bon fonctionnement de la santé reproductive de l’homme. Il est donc fondamental de veiller à son bien-être grâce aux solutions comme les suppléments alimentaires. Prostalim XR est l’une de ces solutions. Pour avoir plus d’informations sur ce complément alimentaire, rendez-vous sur soinscoordonnes.fr/prostalim-xr-avis/.
Comment procéder au diagnostic du cancer de la prostate ?
Avant de procéder au diagnostic du cancer de la prostate, le médecin se base sur certains facteurs. En réalité, lors de la consultation avec le patient, il s’enquiert de son état général et de la présence ou non de symptômes liés à un trouble prostatique. Il faut retenir qu’il est possible de mourir du cancer de la prostate quand il n’est pas dépisté à temps.
Il peut également se renseigner sur les antécédents personnels et familiaux du patient en ce qui concerne le cancer de la prostate. En fonction de la réponse du patient, il peut procéder à différents examens pour vérifier s’il a une tumeur à la prostate.
Le toucher rectal
Le toucher rectal est un examen clinique au cours duquel le médecin palpe la prostate afin de vérifier son volume, sa consistance et la texture de sa surface. À cet effet, le médecin doit introduire son index dans le rectum du patient. Si la surface de la glande est irrégulière et présente des nodules, alors la présence d’une tumeur est suspectée.
Le dosage sanguin du PSA
Lorsque la présence d’un cancer est suspectée lors de l’examen clinique, le médecin prescrit un dosage sanguin de l’antigène spécifique de la prostate (PSA). Il s’agit d’une substance produite par la glande. En général, la quantité de PSA dans le sang ne doit pas excéder le seuil de 4 ng/ml.
Toutefois, un niveau de PSA supérieur à ce seuil n’est pas automatiquement synonyme d’un cancer. De nombreux facteurs peuvent influencer la quantité de PSA dans le sang. Il s’agit notamment d’une augmentation de la prostate, d’une infection urinaire ou d’une endoscopie urinaire. En outre, la quantité de PSA peut être normale malgré la présence d’un cancer.
La biopsie de la prostate
Lorsque le toucher rectal et le dosage sanguin de PSA sont en faveur d’un cancer de la prostate, le médecin prescrit une biopsie prostatique. Cet examen permet de confirmer le diagnostic et déterminer les caractéristiques de la tumeur.
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